Latitude Nomade La première chaîne de voile interactiv

Escale à Peniche

Muriel — Wed, 16 Apr 2025 00:00:00 +0000

La vie en bateau c'est aussi savoir s'arrêter si le temps est mauvais ou si l'équipage est fatigué ou malade. Nous profitons donc de cette escale dont nous avions entendu parlé par certains navigateurs. Le port est bien abrité, nous sommes peu nombreux Carlos responsable du port est très sympa, il parle très bien le Français et très serviable.

Nous profitons pour faire le tour de Peniche, La première chose qui marque, lorsque l’on arrive dans cette petite ville de 15000 habitants, c’est la clarté. La lumière du soleil, non bloquée par de hauts immeubles, se reflète sur des murs colorés ou blancs, illuminant toute la ville. L’océan est ici partout, et le rapport à la mer est fondamental, beaucoup de pêcheur et de poissons sur les étales.

On profite de notre escale pour explorer les environs à pied, et le tour de Peniche le long de la côte nous a réservé de belles surprises. Parmi elles, la grotte de Furninha, un site préhistorique fascinant situé sur le versant sud de la péninsule. Cette grotte qui donne sur la mer est le site le plus occidental d'Europe ayant été occupé par l'Homme de Néandertal au Paléolithique moyen, puis par Homo sapiens à la fin du Néolithique. Une véritable plongée dans l'histoire !

On découvre aussi, des vagues puissantes qui décoiffent, la côte sauvage est caractérisée par ses formations rocheuses et ses falaises abruptes qui plongent dans la mer.

On termine le tour de Péniche par une pause face à la mer avant de rentrer au bateau, car l'après-midi sera venteux et pluvieux.

Traversée jusqu'à Peniche avec une arrivée bien musclée

Muriel — Mon, 14 Apr 2025 00:00:00 +0000

Nous avons quitté Viana do Castelo le samedi 12 avril vers 13 heures, en jonglant avec les caprices de la météo. D'abord, pas de vent, puis un peu de vent, et finalement, un vent toujours arrière. Vers 17 heures, le vent s'est stabilisé, et la mer était presque plate, permettant au Nomade de glisser avec aisance. La nuit qui a suivi a été tout simplement magnifique. Nous avons pris nos quarts, espérant que chaque nuit soit aussi agréable. La lune éclairait la mer et notre voilier, et même les dauphins sont venus jouer à l'étrave du bateau à 4 heures du matin.

La journée de dimanche a été bien moins plaisante. Le vent arrière persistait et les vagues étaient de travers, Pour ma part, j'étais patraque toute la journée, ayant l'impression d'être dans une machine à laver. La meilleure solution était donc de m'allonger et de me reposer, d'essayer en tout cas !

Vers 16 heures, l'AIS est tombé en panne, Lau a essayé à plusieurs reprises mais en vain. Bon, il va falloir réparer rapidement avant de repartir. Nous avons donc décidé de faire escale à Peniche plutôt que de continuer vers Lisbonne. La mer devenait de plus en plus agitée et à seulement 2 miles du port, nous avons rencontré des vagues croisées de plus de 2 mètres. Nous avons décidé d'attendre que la dépression passe avant de reprendre la mer d'ici quelques jours.

De Baiona à Viana Do Castelo

Muriel — Sat, 12 Apr 2025 00:00:00 +0000

Nous quittons Baiona finalement plus tôt que prévu. Pour gagner du temps et surtout éviter la dépression qui arrive, nous partons ce vendredi vers 16 h. La navigation se fait sous un ciel bien gris et avec de petites pluies éparses. Vers 18 h, nous venons de franchir le Portugal. Pendant deux heures, nous jonglons avec les casiers qui sont nombreux, car ici, on pêche beaucoup le poulpe et la morue.

Nous arrivons juste avant la tombée de la nuit à Viana do Castelo, où nous étions également passés il y a quelques années lors de notre chemin de retour, mais seulement pour quelques heures. Après un repas au chaud et une bonne nuit de sommeil, nous allons nous balader dans les rues de Viana ou Pâques se prépare...

C'est entre le fleuve Lima et l'océan Atlantique que se trouve la ville historique de Viana do Castelo. À l'époque des grandes découvertes, elle était un point de départ pour les explorateurs portugais. Plus tard, elle est devenue un port spécialisé dans le commerce de la morue.

Il y a de très belles places et de beaux bâtiments en pierre, mais aussi des édifices complètement en ruine. De retour au bateau, nous avons eu la visite de deux gendarmes maritimes, deux gars très sympathiques qui parlent un peu français avec qui nous échangeons sur notre manière de vivre et nos futures navigations. Il est 13h, nous quittons Viana en direction de Lisbonne. Nous devrions arriver demain dimanche vers 23h si les vents restent comme prévu.

Une journée à Baiona pour se reposer

Muriel — Fri, 11 Apr 2025 00:00:00 +0000

Ce matin, réveil à 9h, baigné par la lumière d’un grand soleil. La température à bord du Nomade est déjà agréable, atteignant les 22 degrés. Avant midi, nous décidons de prendre l’annexe pour rejoindre ville. Décidément notre annexe n'est plus bonne à rien, elle est tellement vieille, que malgré les réparations, l'eau s'infiltre de partout. On a de l'eau jusqu'aux chevilles 🙄

Baiona, nous connaissons bien, car nous y avons fait escale il y a dix ans pour une journée, où nous avons visité le bateau La Pinta, une expérience ludique qui nous plonge dans l’histoire des grandes découvertes. À l’intérieur, un petit musée colombin nous attend, avec des figures représentant l’équipage et les indigènes américains. Nous découvrons des reproductions de métaux, de plantes, d’aliments et d’animaux exotiques rapportés du Nouveau Monde lors du premier voyage de retour.

En fin de journée, vers 21h, nous avons envie de manger local sur une terrasse. Ici, les repas se prennent tard, ce qui nous permet de profiter de l’ambiance. Nous essayons de parler espagnol, même si ce n’est pas encore tout à fait ça 😊

Ce matin, vendredi nous avons fait une petite randonnée de 6 km, avec un peu de dénivelé. C’était l’occasion de se remettre en jambe tout en admirant le paysage, avec une vue incroyable sur les îles Cíes qui se dessinent à l’horizon. Cet après-midi, nous reprenons la mer pour continuer notre route vers Lisbonne.

84 Miles de Laxo à Baiona

Muriel — Thu, 10 Apr 2025 00:00:00 +0000

On quitte Laxe à 8h du matin, sous une matinée bien humide et brumeuse. On navigue à 3 miles des côtes, où le temps est un peu plus clair. Le passage du cap Finisterre est assez capricieux niveau vent, donc on doit garder un œil sur notre spi. On avance à une vitesse moyenne de 5 nœuds pendant quelques heures. En regardant la météo qui se profile, on décide de faire un maximum de miles pour ne pas se faire rattraper par la dépression qui arrive dans quelques jours.

La journée est agréable, entre repas et siestes. Enfin sièste surtout pour moi, la mer me berce tellement que je pourrais rester allongée toute la journée. Mon corps se repose enfin après des semaines de boulot sur le Nomade. Dans l’après-midi, en affalant le spi, le pilote automatique lâche et le Nomade part à l’abattée. Heureusement, je suis bien attachée à mon harnais. Je me retrouve alors à jongler avec le spi sur un bateau qui gîte à 45°, en brassant pour le ramasser avant qu’il ne tombe à l’eau mais avec les mouvements du bateau, il reste accroché au tangon, et on se retrouve avec une belle déchirure. Ah on aime pas ça, on répare rapidement pour pouvoir le renvoyer et profiter d’un peu plus de vent. À 20h, on se connecte en pleine mer avec les membres de l’équipage. C’est sympa d’avoir un autre décor que celui du carré pendant les travaux. La connexion est un peu brouillée et souvent coupée avec Starlink, mais bon, on espère mieux la prochaine fois.

On profite des derniers rayons du soleil en mer avec un magnifique coucher de soleil, suivi de milliers d’étoiles dans le ciel. La lune éclaire bien notre sillage jusqu’à Baiona, où on arrive à 4h du matin. J'aime à penser que notre sillage est le symbole de notre voyage, un rappel que chaque navigation laisse une empreinte. Même si cette empreinte s'efface rapidement, elle crée des souvenirs, et chaque instant compte ❤️

De Cedeira à Laxe sous spi et beau temps

Muriel — Wed, 09 Apr 2025 14:19:48 +0000

Après avoir récupéré quelques heures de sommeil, nous nous réveillons sous un magnifique soleil avec déjà 22 degrés à bord du bateau. C'est lundi matin, il est 9h. L'odeur d'eucalyptus flotte dans l'air, il faut dire qu'ici, c'est un peu le seul arbre qu'on y trouve. Après un petit déjeuner, nous en profitons pour ranger le bateau et faire le point sur notre prochaine navigation. À 21h, nous nous mettons au lit, histoire de ne pas avoir trop d'heures à rattraper.

Après une nuit paisible au mouillage de Cedeira, nous repartons sous un beau soleil et une douceur incroyable dès 8h du matin. Dès la sortie, nous mettons le spi et nous maintenons une bonne moyenne de 6 nœuds toute la journée. Les dauphins viennent à plusieurs reprises jouer avec le Nomade. Quel bonheur de les voir ! L'un d'eux nous a bien fait rire en réalisant des pirouettes sur notre bâbord pendant au moins 30 secondes.

La journée est agréable, nous profitons de notre repas dans le cockpit tout en rêvant à nos futures découvertes. À 18h, le vent tombe en dessous de 2 nœuds, alors nous décidons de mettre le cap sur Laxe, où nous arriverons vers 20h. Laxe n'est pas vraiment un endroit très beau et accueillant, nous y sommes passés il y a quelques années. Mais pour passer la nuit sans mettre le pied à terre, ça fera l'affaire...

La traversée du golfe de Gascogne

Muriel — Mon, 07 Apr 2025 00:00:00 +0000

Depuis plusieurs jours, nous attendons une fenêtre météo favorable pour prendre la mer en direction de l'Espagne. Ce moment sera un véritable test pour notre bateau et son équipage, car nous avons récemment installé un nouvel enrouleur et une nouvelle grande voile, conçus pour améliorer notre performance et notre confort en mer. Ils devraient nous permettre de naviguer avec plus d’efficacité et de sécurité, tout en profitant pleinement de cette aventure. La traversée du Gascogne représente une étape cruciale dans notre voyage. Avec un nom aussi évocateur, il n'est pas surprenant qu'il soit souvent décrit comme imprévisible et capricieux. C'est donc avec une certaine appréhension, mais aussi beaucoup d'excitation, que nous nous préparons à affronter cette mer aux multiples facettes. Nous espérons qu'elle nous accordera le passage et nous permettra de poursuivre notre aventure nomade en toute sérénité. La météo confirme notre départ le vendredi 4 avril au matin. À 9h, nous larguons les amarres, le temps est relativement doux et le ciel mitigé. Nous passons la Teignouse et commençons à sentir le vent monter. Nous sommes accueillis à Belle-Île par un dauphin qui vient nous souhaiter un bon voyage. La journée se passe bien avec de la houle de plus de 2,5 mètres et un vent de force 4 à 5 en rafales. À 21h, mon estomac se retourne, je suis bien en vrac (Mu). Je vais passer 24 heures allongée sans pouvoir faire grand-chose. Une première pour moi. Du coup, c'est Lau qui va gérer !

Le deuxième jour, le vent a bien baissé, nous en profitons pour lire, nous détendre et prendre nos marques après 6 mois sans grande navigation. Je reprends un peu d'énergie et je décide de cuisiner le repas de midi. Mais c'est de courte durée, puisque mon estomac me joue à nouveau des tours.

Le troisième jour est sportif, au grand largue, nous avançons entre 6,5 et 8 nœuds sous spi. Mais à 16h, le vent monte de plus en plus. Nous affalons le spi et nous nous retrouvons projetés en avant dans une mer blanche où nous réduisons la voile en prenant un ris, puis finalement nous affalerons complètement la grande voile pour continuer la route sous génois seul.

À l'approche des côtes Espagnole, nous devons zigzaguer entre les bateaux de pêche en pleine nuit où la mer est mauvaise, mais heureusement, elle nous pousse. Passé la pointe du cap Ortegal, le vent tombe. Fatigués, nous décidons de faire encore quelques milles jusqu'au mouillage de Cedeiras où nous nous écroulons à 5h30 du matin. Bilan de cette traversée, le Nomade s'est très bien comporté pendant les trois jours. Toilé comme il fallait, il n’a pas souffert de la houle et des rafales parfois fortes que nous avons essuyées. Cook, notre régulateur d’allure a tenu le cap et nous n’avons aucune casse à déplorer.

Préparation finale avant le départ

Muriel — Wed, 02 Apr 2025 00:00:00 +0000

Le départ approche à grands pas pour notre aventure en Méditerranée, et l'excitation mêlée à une légère appréhension nous envahit. Nous sommes sur le point de quitter notre vie de terrien pour embrasser celle en mer, où notre voilier, le Nomade, est notre véritable maison. Ce bateau est bien plus qu'un simple moyen de transport, il nous offre la liberté de naviguer au gré des vents et de la météo, nous permettant de découvrir des paysages à couper le souffle. Dans ces derniers préparatifs, la fatigue commence à s'accumuler. Changer de vie n'est pas une mince affaire. Bien que nous soyons habitués à naviguer et à faire des mouillages, chaque départ est une nouvelle aventure, un nouveau chapitre à écrire. Ces dernières années, nous avons toujours retrouvé notre point de chute en Bretagne sud, mais cette fois, nous nous lançons vers l'inconnu. Lau s'active sur le réarmement du Nomade, vérifiant minutieusement le moteur et s'assurant que tout est en ordre pour notre traversée. De mon côté, je m'occupe de l'avitaillement, en veillant à ce que notre pharmacie de bord soit bien fournie. Je continue également à communiquer avec nos partenaires, nos membres d'équipage, sans oublier de garder le contact avec notre famille et nos amis. Chaque message échangé nous rappelle que, même en mer, nous ne sommes jamais vraiment seuls. Alors que nous nous apprêtons à lever l'ancre, nous ressentons une immense joie pour les découvertes qui nous attendent. La Méditerranée, avec ses eaux turquoise et ses îles enchanteresses, nous appelle. Nous sommes prêts à vivre cette nouvelle vie, à savourer chaque instant et à créer des souvenirs inoubliables. Le voyage commence bientôt, et nous avons hâte de partager cette aventure avec vous !

Réparation du réservoir d'eau - Installation du nouveau sondeur et mise en place des lattes Ep. 8

Muriel — Tue, 01 Apr 2025 00:00:00 +0000

Encore sur le terre-plein pour deux jours avant la remise à l'eau, nous en profitons pour nous attaquer à un problème qui nous préoccupe depuis un moment, notre réservoir d'eau qui fuit. C'est l'occasion idéale pour remplacer le bois endommagé, de refaire de la stratification et nous assurer qu'il fonctionne parfaitement. Nous avons également installé notre tout nouveau loch speedo sondeur. Cependant, nous devrons modifier le diamètre pour qu'il s'adapte correctement. Une fois le bateau à l'eau, Lau finalisera le montage de notre sondeur, afin que nous puissions profiter pleinement de ses fonctionnalités. Enfin, nous remettons les lattes en bois dans le cockpit pour parfaire l'esthétique de notre bateau. Restez avec nous pour découvrir chaque étape de ce processus.

Carénage de notre bateau Changement des passes coques - Ep. 7

Muriel — Mon, 31 Mar 2025 00:00:00 +0000

Cette semaine, notre bateau prend un petit repos bien mérité à terre pour un carénage. C'est l'occasion rêvée de s'assurer que notre fidèle compagnon de mer est en pleine forme avant notre départ pour la Méditerranée, prévu pour le mois d'avril. Au programme : antifouling et remplacement complet des passes coques, une tâche qui nécessite à la fois du temps et de la précision. Nous vous ferons découvrir chaque étape de ce processus, des préparatifs à l'installation des nouveaux éléments. Nous aborderons également l'importance d'une bonne étanchéité pour éviter toute infiltration d'eau. Nos astuces et conseils pour garantir que notre bateau reste sec et prêt à naviguer en toute sécurité.