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De Barbate à Gibraltar passage pour la méditerranée


Nous quittons Barbate au matin, le cœur léger mais prudents, car nous entrons dans la zone des orques. Bien qu'aucune interaction n'ait été signalée depuis fin avril, nous choisissons de naviguer près de la côte, à environ 20 mètres de profondeur, pour rester en sécurité.



Les eaux scintillantes de l'Atlantique nous accueillent alors que nous mettons le cap sur le célèbre Cap Trafalgar. Ce lieu emblématique, chargé d'histoire, évoque des souvenirs de batailles maritimes épiques et de courage. Les vagues dansent autour de nous, comme pour nous rappeler les récits de marins d'antan, et chaque coup de vent nous transporte dans un voyage à travers le temps. À mesure que nous avançons, le paysage se transforme lentement, et les majestueuses falaises de Gibraltar se dessinent à l'horizon.



À notre arrivée à Gibraltar, à bord de notre voilier, le Nomade, nous sommes émerveillés par la vue imprenable sur le célèbre rocher, qui se dresse fièrement devant nous. À l'aube, il arrive que le rocher disparaisse dans la brume, comme s'il n'avait jamais existé, ajoutant une touche de mystère à notre aventure. Au loin, dans cette purée de pois, les sirènes des bateaux se font entendre, signalant la présence des cargos qui circulent ou qui attendent dans la baie. C'est un spectacle fascinant, mais une petite déception nous attend. Nous avions prévu de grimper au sommet du rocher, mais le prix d'entrée de 30 euros par personne nous fait réfléchir. Ne souhaitant pas cautionner cette tarification, nous décidons de changer nos plans.


Nous nous dirigeons alors vers le centre de Gibraltar pour déguster un traditionnel fish and chips, un plat typiquement anglais qui ravit nos papilles. Après ce repas savoureux, nous visitons le jardin botanique de Gibraltar, un havre de paix où la nature s'épanouit dans toute sa splendeur. Nous passerons deux jours à la Marina Puerto Chico, à La Línea de la Concepción, où nous ferons le plein de gazole chez nos amis anglais, à seulement un mille de là. Ensuite, nous nous mettrons au mouillage, prêts à poursuivre notre route vers de nouvelles aventures, le cœur rempli de souvenirs inoubliables et d'anticipation pour ce qui nous attend.

4 Commentaires

  1. Hervé

    $ 24/05/2025

    Super, je Soutiens votre boycott de l’ascension 30€ c’est complètement abusé d’autant plus que l’on monte par ses propres moyens. C’est très beau vu d’en bas aussi. Pourquoi vouloir toujours être plus haut, tout est aplati vu d’en haut et parfois c’est le vertige. Les chemins touristiques qu’ont quelque chose de fade et d’amer comme un long calvaire..

  2. JC Delécolle

    $ 25/05/2025

    Joli mais que d'eau que d'eau ! Lorsque vous mettez pieds à terre montrez nous un peu d'autres choses !.

    1. Admin

      $ 04/06/2025

      Bonjour, tu découvriras d'autres choses si tu vas sur les vidéos Youtube. Je ne vais pas alourdir le blog de trop avec des images. Belle journée.

  3. Hervé de STERWEN 7

    $ 27/05/2025

    Bonjour à tous les deux. Quand je suis passé à GIB en 2018, suivant le même périple que vous (depuis St Quai-Portrieux), on pouvait monter à pied gratuitement (ce n'est pas si haut). Le téléphérique est bien trop cher (vous verrez, celui de l'Etna en Sicile est à 52 €!). Mais, on y vient pas deux fois ! C'est tout le problème du tourisme, tout comme le prix des ports, particulièrement en Espagne et en été..

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