Depuis plusieurs jours, nous attendons une fenêtre météo favorable pour prendre la mer en direction de l'Espagne. Ce moment sera un véritable test pour notre bateau et son équipage, car nous avons récemment installé un nouvel enrouleur et une nouvelle grande voile, conçus pour améliorer notre performance et notre confort en mer. Ils devraient nous permettre de naviguer avec plus d’efficacité et de sécurité, tout en profitant pleinement de cette aventure. La traversée du Gascogne représente une étape cruciale dans notre voyage. Avec un nom aussi évocateur, il n'est pas surprenant qu'il soit souvent décrit comme imprévisible et capricieux. C'est donc avec une certaine appréhension, mais aussi beaucoup d'excitation, que nous nous préparons à affronter cette mer aux multiples facettes. Nous espérons qu'elle nous accordera le passage et nous permettra de poursuivre notre aventure nomade en toute sérénité. La météo confirme notre départ le vendredi 4 avril au matin. À 9h, nous larguons les amarres, le temps est relativement doux et le ciel mitigé. Nous passons la Teignouse et commençons à sentir le vent monter. Nous sommes accueillis à Belle-Île par un dauphin qui vient nous souhaiter un bon voyage. La journée se passe bien avec de la houle de plus de 2,5 mètres et un vent de force 4 à 5 en rafales. À 21h, mon estomac se retourne, je suis bien en vrac (Mu). Je vais passer 24 heures allongée sans pouvoir faire grand-chose. Une première pour moi. Du coup, c'est Lau qui va gérer !
Le deuxième jour, le vent a bien baissé, nous en profitons pour lire, nous détendre et prendre nos marques après 6 mois sans grande navigation. Je reprends un peu d'énergie et je décide de cuisiner le repas de midi. Mais c'est de courte durée, puisque mon estomac me joue à nouveau des tours.
Le troisième jour est sportif, au grand largue, nous avançons entre 6,5 et 8 nœuds sous spi. Mais à 16h, le vent monte de plus en plus. Nous affalons le spi et nous nous retrouvons projetés en avant dans une mer blanche où nous réduisons la voile en prenant un ris, puis finalement nous affalerons complètement la grande voile pour continuer la route sous génois seul.
À l'approche des côtes Espagnole, nous devons zigzaguer entre les bateaux de pêche en pleine nuit où la mer est mauvaise, mais heureusement, elle nous pousse. Passé la pointe du cap Ortegal, le vent tombe. Fatigués, nous décidons de faire encore quelques milles jusqu'au mouillage de Cedeiras où nous nous écroulons à 5h30 du matin. Bilan de cette traversée, le Nomade s'est très bien comporté pendant les trois jours. Toilé comme il fallait, il n’a pas souffert de la houle et des rafales parfois fortes que nous avons essuyées. Cook, notre régulateur d’allure a tenu le cap et nous n’avons aucune casse à déplorer.
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Luc-Joël
Un bon démarrage. Heureux de vous savoir arrivés, votre ais n ayant pas toujours indiqué votre position. A mercredi.
Admin
Salut Luc-Joël, on avance c'est cool. Oui, l'Ais beug par moment..
PBR47
Bonjour à vous. Une équipière indisponible... bravo! Pas facile mais c'est fait. Repis et fn toute. Bises à vous deux. Pascal.
Nadia
Merci pour ce joli texte relatant votre traversée. Hâte d'avoir la suite. Bonne navigation à vous deux..
Admin
Bonjour Nadia et merci de nous suivre, ça fait très plaisir. J'espère que les prochaines découvertes et navigations vous plairont. A bientôt.
emilie bps
Elle n a Pas été facile cette traversée du Gascogne, mais vous l'avez faite ....en permanence connectée en pensées avec vous ces 4 jours....ouf Bon vent pour la suite 💗💗.
Admin
Merci beaucoup maman pour ton message. Du vent il y en a et puis plus 😁.
Ludo. PIGAWANNE
Une belle moyenne. L'arrivée est d'autant plus savoureuse que la traversée difficile. Merci, pour ce récit de voyage de votre première étape. À très bientôt pour la suite de l'aventure..
Admin
Salut Ludo, oui on est contents de cette traversée. On continue de descendre. La suite du voyage vient d'être posté. A bientôt. Mu et Lau .
Papa Maman
contents de vous suivre.
Admin
Super, contents que vous soyez ici .